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dimanche 23 décembre 2012

Recherche : RISQUE DE TRANSMISSION


En l’absence d’un cadre de protection et de valorisation, le patrimoine culturel est rendu très vulnérable non seulement par les situations de catastrophes imminentes mais aussi par d’autres facteurs extérieurs qui contribuent à la disparition des traditions et des pratiques culturelles. Au cours des dernières années, l'Unesco a reconnu l'importance de sauvegarder et de transmettre l'immense Patrimoine Immatériel qui révèle le caractère unique et original de chaque groupe social.

Ce Patrimoine Immatériel se rapporte aux expressions des classes populaires qui sont inscrites dans les traditions orales, les arts du spectacle, les fêtes et le savoir des confréries artisanales. Ce patrimoine constitue un facteur considérable de la diversité culturelle.

Le fait d’assurer la sauvegarde de ce patrimoine garantit en même temps la conservation des expressions culturelles qui est le propre de chaque individu dans son contexte social  et qui concourt à former ce qui est communément appelé « tradition ». La tradition représente nos racines; elle a été transmise à travers la culture orale, seule méthode de transmission pendant des siècles. La culture de l’oralité est un patrimoine immatériel à préserver et à valoriser. Les conteurs/chanteurs sont des « bibliothèques vivantes » qui peuvent nous offrir l’accès à la connaissance de la tradition.

Il est reconnu que la mémoire corporelle, l’écoute, la capacité à transmettre, sont essentielles dans des sociétés sans écriture, elles sont enseignées à travers le chant et la danse, en particulier au cours de fêtes qui rassemblent les générations. L'accès à la modernité et à la globalisation, qui caractérise notre époque et la place de plus en plus prépondérante qui est faite à l'écriture, crée un contexte nouveau qui remet en cause le dynamisme de la continuité de la tradition orale, et provoque des ruptures critiques dans sa genèse, sa gestion et sa transmission aux générations présentes et futures. Aujourd’hui, nous sommes dans une société qui communique avec des images et des textes très synthétiques et rapides ; on en arrive à perdre la composante de l’émotion et de la réflexion, ce qui au contraire est au cœur de la communication orale.

L’action du projet insiste sur la nécessité de définir une méthodologie pour la reconnaissance de la valeur des expressions populaires de la part des acteurs et des communautés dans leur ensemble. L’action répond au problème spécifique et actuel de stimuler l’échange culturel entre les communautés locales des différents pays de la Méditerranée, afin d’aboutir à l’enrichissement mutuel et à la reconnaissance de certaines matrices communes. Enfin, le projet identifie la « participation de la population aux processus culturels » comme principal instrument de résolution des problèmes spécifiques ci dessus mentionnés. Chacun des groupes bénéficiaires identifiés dans ce projet exerce un rôle important et complémentaire dans ce contexte. On peut s'interroger légitimement sur ce que devient la tradition orale aujourd'hui, et sur les perspectives qui se dessinent pour elle demain, en particulier dans certains pays de la Méditerranée.

L’objectif général du projet est la préservation du patrimoine oral, sa diffusion et son utilisation à des fins d’apprentissage et de pédagogie.

Recherche : PASSEURS DE GUERISON



Le projet « Passeurs de Guérison » est un projet de recherche, de collecte, de sauvegarde et de transmission des traditions de guérison, en usage sur le pourtour de la Méditerranée. Le territoire euro-méditerranéen est la métaphore de la rencontre, comme un premier cercle de transmission : cultures, voix, religions, nourritures, coutumes... Tout se croise, tout se mélange, depuis les différents transferts de population, de l’Antiquité à nos jours. De fait, les cultures euro-méditerranéennes sont reliées, au delà des trois religions dominantes, sur une transmission millénaire sensible et nomade, ancrée dans le sacré.
 

Le projet Passeurs de guérison repose sur le postulat de la pérennité du patrimoine intangible, la nécessité
de leur collecte, de leur transmission et de leur expérimentation artistique dans le cadre de dispositifs éthiques liés au handicap, au traitement des maladies psychiques en réponse aux peurs modernes. Des réflexions et des actions communes sont donc à mener : ce destin à construire, cet essor à partager doivent ouvrir à de nouvelles entreprises, que celles-ci soient d’ordre sociétal, culturel, scientifique, économique, technologique. Elles doivent inventer des outils, des pratiques, des coopérations, des savoirs, des recherches dont les bénéfices seront partagés par tous. Ce projet va à la recherche de valeurs dans les espaces vécus du geste et de la parole des formes archaïques des rituels de passage. Afin de souligner le potentiel de ces traditions, dans le respect de son enracinement et son enrichissement contemporain.
 

Il s'agit de comprendre et de faire comprendre que les faits culturels ne sont pas des superstitions détériorées, ni de simples et inertes survivances et que leur transmission joue un rôle dans la structuration de l’intériorité et une valorisation de sa propre culture. De fait, ce projet tente de restituer, de décrire et de comprendre les substrats et les traces, comment nos sociétés contemporaines ont besoin de s’approprier et de continuer à faire vivre ces traditions qui, par des sensibilités hors normes décrites en Orient par le Tarab et en Occident par le Duende, permettent une véritable transformation ou un soulagement. Afin de souligner le potentiel de ces traditions, notre objectif principal est la rencontre avec les maîtres. Ce projet n'est pas le moyen de produire de "nouveaux" rituels, mais la recherche des outils à notre service pour conserver et transmettre les connaissances. En bâtissant ces expérimentations nous cherchons à faire tenir ensemble la double exigence d'une ouverture qui soit à la fois en congruence avec son temps "moderne", mais aussi fidèle aux fondamentaux ancestraux.
La tradition orale est un patrimoine à préserver pour chaque culture. Ce patrimoine a été transmis de génération en génération par les détenteurs de ce savoir immatériel. Les migrations des populations vers les pays d’accueil, essentiellement à la recherche de travail, ainsi que les bouleversements concernant les organisations familiales, la vie des groupes éclatée dans l’individualité, et la communication fondée sur l’écrit et ses nouveaux supports, changent le processus de transmission de ce patrimoine inestimable que constitue la tradition orale.
 


Les images des rencontres à Porto et Santiago de Compostela :

http://www.youtube.com/watch?v=BApaiLNhZ_A&feature=youtu.be




  

J'écris mes projets...

Projet de film :
"Le temps d'après"

avec Claudia CARDINALE
(hommage à Federico FELLINI)

http://www.youtube.com/watch?v=QNJZMDQ_yZY












Projet de film : 
"Shuà Shuà"

avec Ivano MARESCOTTI et Massimiliano MORETTI 
(sur les traces de l'histoire de Anita et Giuseppe GARIBALDI)

 http://www.youtube.com/watch?v=82OFWFxmPyY&feature=youtu.be


samedi 22 décembre 2012

J'accompagne à la mise en scène...

Nora IDIR et Joséphine LAZZARINO
"On dit qu'au delà des mers..."

http://www.youtube.com/watch?v=8YI3d_k9UM4

http://www.youtube.com/watch?v=VO7LMlFvhtE






Joséphine LAZZARINO et Antonietta PIZZORNO
"TerrAmare"

http://www.youtube.com/watch?v=uMkg0uh0ziU





Je filme, finalement...!



VOYAGE A MARICO  

Maricò VALENTE cinéaste (1959 - 2005)


http://www.youtube.com/watch?v=hZagxCFlsLg&feature=youtu.be



FACE A LA M(E)RE

Marcel HANOUN cinéaste (1929 - 2012) :

http://www.youtube.com/watch?v=2tY6zp9HxZ4








Face à la mèr(e) + Le Regard

-       Quel honneur présenter mon petit film avec le grand film de Marcel “Le Regard”
-       Je l'avais nommé “maître du Regard”
-       quand je suis arrivée en France j'ai découvert que je n'avais jamais regardé ma mère dans les yeux et j'ai commencé la recherche
-       Je me suis aperçue que j'étais mariée avec un photographe, que en parallèle à l'architecture, j'avais monté des projets culturels avec différents personnages du monde du cinéma e du théâtre, comme Tonino Guerra, Michelangelo Antonioni, Dario Fo...
-       J'ai commencé ma vraie recherche : la conscience du Regard
-       J'ai rencontré Maricò Valente
-       Après sa mort, Francesca Solari
-       Avec Francesca Solari et Nicole Brenez on a été investi pour le désir d'aider Marcel pour le film qu'il appelé du début film-testament, comme est devenu : Cello
-       Nous avons crée le collectif “Produisez Marcel Hanoun” qui m'a permis d'être vraiment proche de Marcel, de le connaître et le reconnaître dans ses réalisation
-       Il m'a aidé à comprendre le dépouillement, j'ai fait mon premier film sur les cieux, qui commence par la mer, une mer faite avec ce que je pouvais trouver, là chez moi, comme Marcel avec son Cinecittà chez lui ; ma mer dans le film est la petit table bureau peinte en bleu !
-       Quand il a connu Joséphine il a eu le désir de faire un film avec elle, il a écrit quelques lignes sur les hérons qui devaient s'envoler avec les différentes musiques et les différents instruments que Joséphine joue
-       On a essayé de chercher un peu d'argent, mais on n’a pas réussi
-       Alors il m'a demandé d'exposer ses photos de la mer
-       Il avait déjà fait cette expo avec Pip une dizaine d'années avant. Barbara a accepté, en mettant à disposition la Galerie du Buisson !
-       J'ai profité pour travailler le sujet que je voudrais mettre en scène dans mes films : la confusion
-       Je lui ai proposé de parler de sa mère, qui allait très très bien avec ses photos de la mer
-       Une fois décidé que le sujet était intéressant, sans en faire une séance psychanalytique, que cette relation mer/mère tombé dans l'année de l'anniversaire des 50 ans de l'indépendance de l'Algérie, que lui était de parents algérien, qu'il avait fait la traversée, comme ses ancêtres aussi qui étaient d'origine judéo-espagnoles